Qui aime Vuitton me suive !
Quelle incroyable matinée j’ai vécue ce samedi…dans la maison de Louis Vuitton à Asnières ! Le genre d’opportunité qui crée la surprise et se déguste comme telle. Passé le portail, je me trouve d’abord dans un grand jardin aux couleurs d’automne orné de quelques meubles en fer forgé et entouré des fameux ateliers Vuitton aux immenses verrières. On me fait entrer dans cette demeure atypique et imposante devant laquelle je m’impatientais déjà et là, face à moi, un double séjour boisé décoré de fleurs grimpant de toutes parts : l’Art Nouveau m’inonda brutalement tandis que je ne pouvais me dire qu’une seule chose dans mon subconscient subjugué : wahou ! Revenons un peu sur l’histoire de Louis Vuitton qui manque encore parfois à nos mémoires…
Après avoir débuté comme apprenti chez un « layetier-emballeur-malletier » (où il emballait les affaires de riches clients qui partaient en périple à travers le monde), Louis Vuitton se met à créer ses premiers coffres de voyage. Il s’occupe en particulier, à partir de 1852, des toilettes de l’impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III et fait reconnaître son savoir-faire auprès des clients les plus fortunés. Après avoir ouvert sa première boutique vers la Place Vendôme, Louis Vuitton se sent à l’étroit dans ses murs parisiens et décide en 1859 de transférer son atelier d’une vingtaine d’employés à Asnières-Sur-Seine. Il y fait construire avec son épouse une maison familiale aux côtés des ateliers : cette formidable demeure que j’ai eu la chance de visiter samedi !
L’inventeur de la malle plate, Louis Vuitton, reste pour moi la figure de cette excellence que l’on oublie souvent. Les malles puis les sacs et toute la maroquinerie Vuitton, ce sont des peaux choisies avec soin, des milliers de gestes humains pour fixer parfaitement et minutieusement chaque clou, fermeture et morceau de toile. Et me trouvant dans ce salon à la verrière fleurie, au bois noble, aux escaliers si mesurés et aux tables si parfaitement laquées, je ressentis ce goût du beau et de la perfection qui me plait tant chez ces acteurs clés du monde du luxe.
Quand on dépasse la banalité, il y a des choses qui ne s’expliquent pas, qui proviennent des émotions humaines mais qui font surtout la perfection de certaines pièces. Ce que je trouve le plus beau? Les demandes personnalisées de fidèles clients de Vuitton, mélange d’excellence, d’émotion personnelle et de goût.
Ma découverte de samedi ne s’est pas arrêtée là : je me suis empressée de repartir Avenue Montaigne pour visiter la boutique éphémère Vuitton qui ne vivra que jusqu’à la fin de l’année 2013 : une boutique aménagée en agence de voyage des années 50, soulignant le goût de Louis Vuitton pour le voyage, avec des guides touristiques édités par la marque, les derniers sacs de voyage, les malles les plus anciennes dont la fameuse malle gris trianon, et des objets insolites d’une pure beauté… Allez jeter un œil !
Ce contenu a été publié dans
Mode, avec comme mot(s)-clé(s)
mode. Vous pouvez le mettre en favoris avec
ce permalien.